Fascinante de mystère, l’antimatière, découverte en 1932, reste considérée comme l’une des plus grandes énigmes de la physique contemporaine. Les 9 et 10 juin derniers, 200 élèves des lycées des Glières (Annemasse) et Madame de Staël (Saint- Julien-en-Genevois) ont eu l’opportunité de comprendre et d’observer ces antiparticules depuis leurs salles de classe, dans le cadre d’un dispositif de liaison entre l’université et les lycées soutenus par l’Université Grenoble-Alpes.

Grâce à un détecteur transportable, les élèves des différents lycées ont pu, pendant 1h, se mettre dans la peau d’un véritable physicien du CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire). De l’expérimentation à l’état des lieux des recherches en cours sur l’antimatière et l’usage qui en est fait dans la médecine d’aujourd’hui (PET Scan), cette initiative a pour but d’ouvrir les portes de la Physique aux plus jeunes et de leur faire découvrir d’autres perspectives pour leur avenir professionnel.

Professeur de physique à l’Université Grenoble-Alpes et animateur de cette intervention, Johann Collot est également le directeur d’ESIPAP (école européenne d’instrumentation en physique des particules et des astroparticules) : « J’effectue 800 heures d’enseignement par an mais je suis aussi chercheur sur les particules élémentaires et leurs interactions. Je travaille également au CERN sur le projet Atlas autour de la supersymétrie », précise-t-il.

 

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@credit photo : Photo Le DL /S.Pe